jeudi 11 mars 2010

Souvenirs


Aucune surprise, en Nord-Américaine que je suis c’est Walt Disney qui a bercé mon enfance. J'ai passé de longues heures au sous-sol auprès de la table tournante avec pour seule compagnie la fée Clochette qui m'indiquait quand tourner les pages de mes albums illustrés. Dans ma pile de disques se trouvaient la magie, l’étonnement, le suspense et la joie. Mon histoire favorite n'a cependant rien à voir avec les versions édulcorées de Cendrillon ou de Blanche-Neige. J'ai très peu d’affinités avec celles qui souffrent dans leur coin et attendent que le beau prince veuille bien se présenter. Non, celle qui a gagné mon coeur c'est Valentine. C'est elle mon héroïne. Une baleine à l’imagination vive mais au destin tragique. C’est elle qui m’a montré que ce sont nos rêves qui nous portent. Aujourd’hui je vois dans ce compte une leçon sur la cruauté et la bêtise humaine, le manque d’ouverture et l’injustice de la vie. Douce et naïve, la pauvre Valentine n’a pas su ce méfier. J’aurai tant voulu la sauver.

Je n'ai jamais eu la chance de voir ce moyen métrage datant de 1946 (Animation : Ward Kimball. Titre original: The Whale Who Wanted to Sing at the Met). J’espère qu’un jour je pourrai dénicher ce film. Moi aussi j'aurai voulu chanter à l'opéra.

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