samedi 29 mai 2010

Chronique d'une mort annoncée


Nous avions des doutes depuis un bon moment, mais l'espoir nous empêchait de voir la réalité. Avec l'été qui semble s'être installé et tous les arbres du quartier qui ont déroulé leurs feuilles depuis plusieurs semaines déjà, il est impossible de ne pas se rendre à l'évidence: notre bouleau pleureur est mort. Raide, sec et tout nu alors que la verdure a pris place tout autour. Il aura donné le meilleur de lui même, nous sauvant même de la catastrophe en arrêtant notre maléfique abris d'auto volant il y a quatre ans de cela.

Par quoi le remplacer? Nous n'arrivons pas à nous décider. Je crois que nous avons le temps d'y penser. De toute façon nous devons obtenir un permis à la ville. À la vitesse que les fonctionnaires municipaux travaillent le nouvel arbre est loin d'avoir l'autorisation de s'installer sur notre terrain. Des frais de 50$ sont exigés pour ce foutu permis. Devoir payer pour avoir le droit de couper un arbre mort, c'est ridicule. Si on décide d'avoir de l'initiative ont risque 2000$ d'amende. J'ai trois voisins dans le coin qui s'occupent de leur terrain deux fois par année et qui ont pratiquement transformé la cour avant en terrain vacant avec vieux meubles pourris, trous partout et envahissement généralisé de mauvaises herbes. C'est drôle qu'aucun fonctionnaire ne vient leur donner des amendes pour destruction du paysage municipal. Le bon citoyen débourse pour dessoucher convenablement et replanter un bel arbre et c'est comme ça qu'on le remercie. Bravo Laval!

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